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So ténèèè !!!

13 avril 2012

Accueil

  So ténèèè !!!

 

 I-Présentation

        A- Historique

        B-Présentation de l'équipe

            1/Directrice de Publication

            2/Equipe rédactionnelle

        C-Siège social et Contacts

            1/ En France

             7, rue Edouard Herriot

             21300 Chenôve  - Tél 0033 06 58 46 71 05   -  e-mail psotene@yahoo.fr

           2/ En Centrafrique

             Sica I - Bangui - Tél  00236 72 21 06 15    e-mail psotene@yahoo.fr

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2 avril 2012

SOCRATE BOZIZE AU SECOURS DE SA CIRCONSCRIPTION

   Qui vivra verra, c'est la réponse de Socrate BOZIZE à tous les discours tenus contre les enfants BOZIZE. Enfin un souffle nouveau.

Une action concrète envers la population de la circonscription de Socrate BOZIZE a été réalisée dans le cadre de l'action humanitaire en collaboration avec la diaspora.

Le fils du Président, député de la circonscription de la ville de Gambo, préfecture du Mbomou, Socrate Bozizé  a offert à la population en générale et au centre sanitaire en particulier, une raison de ne pas regretter leur choix aux législatives, dès le lendemain de son élection, et il devrait être félicité pour cela.

C'est une preuve d'exemplarité à suivre. Cela démontre qu'il est à l'écoute de ses électeurs et est prêt à tout mettre en oeuvre dans le cadre de partenariat positif. Félicitation pour cela.

"So ténèèè!!!" a beaucoup décrié les agissements des enfants BOZIZE ces derniers temps, mais il faut savoir souligner ce qui est un bon exemple, aussi peu soit- il. C'est ce que nous faisons à travers cet article.

Les Centrafricains doivent savoir que le monde ne s'est pas fait en un jour, et que "petit à petit l'oiseau fait son nid". Il faut savoir apprécier les choses à leur juste valeur.

Beaucoup n'aurait pas su concilier les actions de la diaspora avec les réalisations au pays, c'est souvent le chacun pour soi, là où la méfiance des uns empêche l'avancée de la Centrafrique au nom de la méfiance à l'endroit de ceux qui sont à l'extérieur du pays et considérés avec beaucoup d'interrogations dans leurs intentions à agir dans leur Centrafrique qu'ils aiment tant.Et pourtant, personne n'a le titre foncier de la RCA.

Beaucoup d'initiatives n'ont pas pu aboutir à cause de la médisance des uns et des autres, notamment ceux du pays qui pensent que les associations de l'étranger sont des entreprises et qu'il faut les piller.

Cette action concrète de la part de ce député à eu un écho favorable dans le milieu associatif centrafricain de l'étranger qui souhaite que cela soit suivi par les autres députés, au lieu de bailler aux corneilles dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale. Socrate BOZIZE vient de marquer un "Bon point".

Il faut comprendre qu'il est important que les associations de l'étranger trouvent des partenaires crédibles sur place  au pays, comme le cas de ce député, afin de réaliser leurs différents projets, comme font ceux de l'Afrique de l'Ouest.

A ceux qui seraient tenté de critiquer cette action, il serait opportun de signaler qu'en Afrique de l'Ouest c'est aussi du vieux matériel qui est envoyés et on en fait l'éloge  à Bangui, alors quand c'est chez nous, l'on est jamais content; l’essentiel c'est que cela soit  en état de fonctionner et que ça  dépanne en attendant des jours meilleurs; la population de MBomou a de la chance d'(avoir un député qui soit au dessus des critiques et accepte la collaboration.

Les centrafricains devraient avoir un regard objectif sur la réalité de leur vie afin de savoir apprécier les choses.

Le député Socrate BOZIZE peut compter sur "so ténèèè!!!" pour chercher d'autres partenaires de la diaspora en France qui souhaiterait s'inscrire dans une telle vision du développement en Centrafrique.


La rédaction.

 

31 mars 2012

Appel à la réconciliation des dirigeantes de l'OFCA

Un remous assez cinglant est observé au sein de l’OFCA suscitant des interrogations sur le fonctionnement et le statut des membres de cette structure. Un appel à la réconciliation est donc lancée dans l'intérêt de la femme centrafricaine.

Les membres du bureau ont claqué la porte à tour de rôle pour des motifs  divers.Certains départs sont définitifs, d’autres peuvent être considérés comme  la manifestation de désaccord tenant  à la gestion de la structure. 

Dans la chronologie des faits, la  1ère  vice-Présidente serait partie en premier par ce qu’elle  aurait trouvé un emploi au niveau du PNUD, Programme des Nations Unies Pour le Développement. 

Après le départ de la 1ère vice-présidente, ce fut celle de la 2ème   vice-présidente  relatif à la non-compatibilité d’appartenance en même temps  à l’OFCA,  et à la direction d’un parti politique. Chose légitime. Ce départ est donc le seul qui pourrait être considéré comme étant définitif. 

S’en est suivi le départ de la Secrétaire Générale adjointe, puis celle de la trésorière générale adjointe qui se sont retiré provisoirement pour des raisons personnelles, ainsi que la déléguée aux Affaires juridiques. 

La délégué aux Affaires économiques et la déléguée au protocole leur ont emboîté le pas. La Secrétaire Générale et la Trésorière générale se sont retiré en dernier.

Il est remarqué que depuis un certain temps, le bureau exécutif était réduit de plus de la moitié. De ce fait, la présidente aurait suggéré, lors d’une rencontre avec les membres du bureau restants, que les postes vacants soient comblés jusqu’à la tenue du prochain congrès qui devrait avoir lieu courant mai 2012. 

L’OFCA, Organisation de la Femme centrafricaine est la structure qui a pour objectif  l’émancipation de la femme centrafricaine sous tous ces aspects.

En ce moment cette organisation souffre comme toute structure associative, de certains malaises dus à une certaine incompréhension de part et d’autre de ses dirigeantes qui toutes ont à cœur le devenir de la femme centrafricaine et l’avenir de l’association, mais ce sont les méthodes usitées qui diffèrent occasionnant des malentendus au sein de ladite association. 

Un appel à la réconciliation pour l’intérêt de la femme centrafricaine est lancé auprès des dirigeantes de cette structure.Cette association a, de part sa durée, beaucoup ouvré et permis des avancées dans le cadre de la condition de la femme centrafricaine.

Il serait opportun que les anciennes dirigeantes de cette organisation puissent faire la médiation entre les dirigeantes afin de ramener un climat de paix pouvant conduire à la tenue du congrès dans la sérénité et la crédibilité des résolutions qui sortiront de cette grande réunion.

Il serait dommage que certaines velléités, nées de l’incompréhension des dirigeantes de l’OFCA entre elles, de part  leur détermination à faire avancer les choses, puissent mettre à mal cette structure.

Il serait souhaitable que les compétences acquises par les femmes centrafricaines  membres de l’OFCA à tous les niveaux, et dans divers domaines soient exploité et continu à profité au bien être de la femme centrafricaine ainsi qu’à son rayonnement tant au niveau national qu’international.

 

La rédaction

27 mars 2012

EXTRAIT DU DISCOURS DE L'AMBASSADEUR DOUBANE SUR L'AVANCEE DE LA COMMISSION DE CONSOLIDATION DE LA PAIX

 

L'Ambassadeur Armel DOUBANE s'est félicité des objectifs du gouvernement centrafricain qui cadrent avec ceux de la Commission de Consolidation de la Paix. 

M. le président, Je voudrais vous remercier pour l’initiative de cette rencontre et vous féliciter pour la manière avec laquelle vous dirigez nos travaux depuis ce matin. En saluant le rapport combien fourni et détaillé du Secrétaire général sur le Fonds de onsolidation de la Paix, objet de notre présent débat, Qu’il me soit permis de rendre un hommage mérité à Son Excellence Eugène–Richard Gasana, représentant Permanent du Rwanda pour son leadership en tant qu’ancien Président, et Son Excellence Abdulkalam, Représentant Permanent du Bangladesh en tant que nouveau président de la Commission de Consolidation de la Paix (CCP)
 
En effet, la République centrafricaine, mon pays, fragile et post conflit, est inscrit à l’agenda de la Commission de Consolidation de la Paix depuis 2008.
 
Après un premier financement en cette année-là, 20 Millions de Dollars US ont été alloués en 2010 pour servir dans trois (3) axes:
 
- La sécurité : qui prend en compte le Désarmement, la Démobilisation et la Reinsertion (DDR), la construction des casernes, et la Réforme du Secteur Sécurité (RSS);
 
- L’Etat de droit et la bonne gouvernance; en mettant un accent particulier sur l’accès à la justice aux couches vulnérables aux droits de l’homme. 
 
- L’autonomisation des communautés affectées par les conflits, notamment les femmes, les enfants et les jeunes. 
 
Ces grands axes, faut-il rappeler, cadrent parfaitement avec les priorités du gouvernement.
 
M. le président, assurément, ces projets ont de réels impacts sur les populations bénéficiaires et leurs zones d’intervention. 
Notre souci demeure de voir cet instrument s’améliorer et être efficient, sinon performant. 
C’est la raison pour laquelle nous appelons de nos vœux un vrai partenariat Etat/CCP( Commission pour la Consolidation de la Paix). 
Ensemble, et ce n’est qu’en travaillant ensemble que nous allons atteindre les résultats des objectifs décidés et portés mutuellement et minorer par-là même les risques d’échecs aux innombrables et néfastes conséquences. 
 
Pour conclure, puissent le Bureau d’appui à la Consolidation de la Paix et SE Jan Grauls, président de la Formation Centrafrique, trouver ici l’expression de notre profonde gratitude pour leur engagement et accompagnement au processus de paix et du développement de la République Centrafricaine. 
 
 

Charles Armel Doubane

 

 

 
 
 
 
21 mars 2012

Visite du Président François BOZIZE à son homologue Tchadien

Le mardi 20 mars 2012, en fin de matinée, Le Président centrafricain a été accueilli en grande pompe par le Président de la République du Tchad. Le Premier ministre, chef du Gouvernement, Emmanuel Nadingar, les membres du Gouvernement, les députés, le maire de la ville de N’Djamena et l’Ambassadeur de la RCA auprès de la République du Tchad.

Tous ont fait le déplacement de l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djamena pour réserver un accueil chaleureux au Chef de l’Etat Centrafricain accueilli au bas de la passerelle

Pour sa   quatrième visite au Tchad en deux mois, le Président de la République Centrafricaine, François Bozizé est venu discuter avec son homologue tchadien, Idriss Déby Itno, des questions bilatérales liées à la paix, à la sécurité, au renforcement des liens de coopération et de développement des deux pays frères.

La République du Tchad et la République Centrafricaine partagent des ambitions communes sur plusieurs aspects. Des questions énergétiques et environnementales en passant par l’agriculture, la santé et la formation, ces deux Etats d’Afrique Centrale entendent agir en solidarité pour  le développement de leurs peuples.

Outre les questions liées à la paix, à la sécurité et au développement, le Président Idriss Deby Itno et son homologue centrafricain  ont abordé des sujets d’actualité dans la sous région Afrique Centrale, en Afrique et dans le monde.

 

 

La  rédaction

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13 mars 2012

Des Ministres sous les verrous

 

Une situation embarrassante relative aux  conditions de  remboursement draconiennes  du prêt indien au nom du   gouvernement centrafricain évoquée par le conseil spécial de surveillance et de redressement des entreprises et offices publics. 

Le prêt, contracté auprès de l’Inde par la République Centrafricaine et dont les conditions de remboursement ne seraient pas respectées, est à l’origine  du limogeage et de l’arrestation de deux ministres et huit autres personnes.   

En effet, Michel Koyt, ministre du secrétariat général du gouvernement et Abdallah Kadre, conseiller du Premier ministre en charge de la bonne gouvernance, ont non seulement été  arrêtés le 9 mars 2012 pour corruption, mais aussi limogés, suite à deux décrets présid entiels. Ils sont accusés de détournement, complicité de détournement, faux et usage de faux. A cette liste il faut ajouter  huit autres personnes.

D'après " Le Défi Centrafrique", selon un troisième décret présidentiel, Firmin Findiro, ministre de la justice et porte-parole du gouvernement sera en charge de l'intérim de Michel Koyt. Cette affaire  concerne près de 3, 9 millions d'euors de détournement soit environ 2, 6 milliards de Fcfa. Ce dossier aurait été évoqué par le conseil spécial de surveillance et de redressement des entreprises et offices publics.

Présidé par le président de la république François Bozizé, ce conseil spécial a dissous en février 2012 l'ensemble des conseils d'administration des entreprises et offices publics. François Bozizé ayant déclaré que ces conseils d'administration avaient "tous échoués". D'après l'organisation Transparency international, le Centrafrique se situe 154e sur 182e dans l'indice de perception de la corruption en 2011.

Cette somme considérable, serait empruntée initialement au nom du gouvernement centrafricain, mais  en réalité  serait allouée à une société fictive créée par le Ministre KOYT . Selon nos sources, les prévenus seraient sous les verrous de la Section de Recherche et d'Investigation de Bangui le temps de l'enquête qui a été ouverte pour détournement, complicité de détournement, faux et usage de faux. Ce qui provoque des réactions de la part de la population, vu les sommes faramineuses dont il est question.

Du point de vue de ses fonctions et attributs, le ministre KOYT était- il habileté à créer une société personnelle avec les deniers de l’Etat centrafricain, fut-elle fictive ou non ?

Une somme pareille  pour un pays comme la République centrafricaine qui peine à trouver des ressources nécessaires à la réalisation de son budget national, c’est on ne peut plus effarent.

Comme le disent si bien les Ivoiriens « on est où là ? »

Soulignons que si les faits se révélaient vrai,  le ministre KOYT avec sa bande, auraient, dans ce cas bénéficié de près du double de la somme nécessaire au paiement d’un mois de salaire de l’ensemble des fonctionnaires sur l'étendu du territoire national ! Est- ce imaginable ?

 Beaucoup de confusions et de mystères entourent les faits réels et beaucoup d’autres noms de dirigeants circulent ; à tort ou à raison.

Le décollage économique et social de la République Centrafricaine ne viendra que de la conscience collective à tous les niveaux en commençant par les dirigeants qui ont la gestion de ce pays.

Pour ce faire, il faudrait punir à la hauteur des faits reprochés, les auteurs de tels actes que l’on pourrait qualifier de criminels eus égard aux sommes détournées comparées à la misère dans laquelle se trouve le pays.

En effet, c’est une société à deux vitesses et dont l’écart est vertigineux ; tant la misère des uns est affolante alors que l’opulence des autres est délirante.

La majorité des dirigeants centrafricains se disent croyants et passent souvent pour les bienfaiteurs de leurs lieux de culte respectifs en faisant moult dons et offrandes alors que ces offrandes sont le fruit de pillage de l'argent du contribuable. Est-ce vraiment raisonnable et cela a-t’ il l’effet escompté en terme de bénédiction divine recherchée, puisque l'origine de ces dons et offrandes viendrait du dépouillement des citoyens ; occasionnant des laissés pour compte de la société centrafricaine ? Ne dis-t on pas que le Tout Puissant sais tout et qu'il voit tout?

A bon entendeur salut!

 

La rédaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


29 février 2012

la grève de l'hôpital de l'Amitié à Bangui

       imagesCAZCV7O8       image hôp com    hôp de bim 

Grogne dans les rangs du personnel de santé à l'hôpital de l'Amitié de Bangui, après juste quelques mois de  l'adoption du budget 2012.

Situé à la sortie Nord de la ville de Bangui, dans le quartier Fhou, l'hôpital de l'Amitié est le fruit de la coopération sino-centrafricaine.

Après avoir été fermé pour travaux, cet établissement vient de rouvrir ses services au public depuis peu; et connaît déjà des mouvements de grèves de la part du personnel soignant.

En effet, plusieurs services fonctionnent au ralenti depuis le 27 février, après un préavis de grève de trois (3) semaines, pour cause d'arriérés dans le versement de leur salaire et des indemnités diverses.

Ce mouvement de contestation fait suite à celui des étudiants en médecine, observé au début de ce mois.

Malgré l'intervention du Ministre de la Santé publique et de la Population, M. Michel Mandaba , dont les propos ont été considérés de démagogiques, certains grévistes interrogés sous couvert de l’anonymat par Radio Ndeke Luka, ont déclaré " L’heure n’est plus aux promesses, ni au discours. Nous voulons seulement notre argent. Nos enfants sont renvoyés de leurs établissements scolaires, nos loyers impayés.

Que penser dans une telle situation qui touche aux salaires pour l'hôpital de l'Amitié et, à l'équipement pour les autres hôpitaux ? Les difficultés rencontrées ne sont pas isolées, puisque à la sortie sud de la ville de Bangui, dans le nouvel hôpital auquel a été donné le nom de la célèbre Premier Ministre "Mama Domitien", des plaintes sont aussi enregistrées quant à l'équipement et à l'organisation de l'établissement dès l'ouverture des services au public.

Il faut cependant noter l'effort réalisé par le gouvernement avec le soutien des partenaires extérieurs dans le secteur de la santé par la réhabilitation de l'hôpital de l'Amitié et celui de l'hôpital Général, ainsi que la construction de l'hôpital de Bimbo, afin de décentraliser les soins hospitaliers à l'intention de la population de Bangui et ses agglomérations.

Toute fois, dans l'arrière pays la prise en charge de la population dans ce domaine est quasiment l'apanacé des ONG internationaux.

Dans le nord de la RCA, l'ONG Médecins Sans Frontière (MSF) qui y est installé depuis 2006 fais un constat très alarmant de la situation qui prévaut dans cette région. 

Selon cette structure, les taux de mortalité maternelle et infantile sont conséquents en RCA et le pays connaît le taux de prévalence du sida le plus élevé d'Afrique centrale. D'après une étude publiée en 2010 par le JAMA (Journal of the American Medical Association), le taux de mortalité dans plusieurs préfectures serait trois à cinq fois plus élevé que dans la plupart des pays d'Afrique sub-saharienne.

Ce qui fait qu’au cours de l'année 2010, MSF a délivré près de 87 000 consultations dans l'hôpital de Paoua ainsi que dans les centres de santé périphériques, c'est ainsi que plus de 6 000 patients ont été hospitalisés. Les équipes ont également effectué 7 500 consultations prénatales, 1 508 accouchements et 1 737 interventions chirurgicales. MSF prend également en charge des patients au stade avancé du sida et des cas de co-infections VIH/tuberculose. Ainsi, 374 patients ont reçu un traitement antirétroviral.

De même à Carnot, une alerte donnée par les autorités de santé locales faisant état de la hausse des cas de malnutrition aiguë sévère dans le Sud-Ouest de la RCA a poussé MSF à ouvrir un programme nutritionnel d'urgence en juillet 2009. Au total, les équipes de MSF ont soigné plus de 2 800 personnes souffrant de malnutrition aiguë : 95 % étaient des cas de malnutrition sévère.

Des évaluations menées au cours de cette période ont révélé des taux alarmants de cas de sida et de tuberculose parmi la population de la région. Des équipes ont lancé un programme de prise en charge du VIH et de la tuberculose avec pour objectif d'intervenir d'abord dans la commune de Carnot puis d'étendre les activités en périphérie.

Dans la même optique, l'on pourrait citer aussi l'ONG Merlin qui agit dans la zone de Moungoumba au Sud de la RCA

Bien qu'il faille reconnaître l'effort consenti par le gouvernement dans ce sens, il conviendrait de souligner que cet effort aurait dû être plus conséquent pour les raisons évoquées ci-haut et, que le secteur"santé" a été mal loti dans la répartition budgétaire 2012.

Une telle analyse traduit la méconnaissance des parlementaires sur les questions relatives aux conditions de vie dans leur circonscription respective, lors du vote de la Loi de Finances 2012 pour ce qui est des secteurs prioritaires du-dit budget 2012.

Il ressort de ce fait que dans la catégorie " Investissement " ayant mobilisée 3,03 Milliards de Fcfa du budget 2012, on note les projets relatifs à l'Equipement, pour lesquels on parlera en terme de Milliards, puisqu 'on y a consenti 1,54 milliards de Fcfa, sans que l'on ne voit concrètement les réalisations. Un exemple d'investissement utopique relatif à l'équipement est celui des différents ponts, notamment celui reliant le 2ème et le 6ème arrondissement de la ville de Bangui, qui est une aberration du point de vue "édifice de l'Etat".

Il est observé que pour le secteur de la santé qui relève de la même catégorie de dépenses d'investissement, l'on parlera en terme de Millions. C'est ainsi que seulement 218 millions de Fcfa seront consacrés au secteur de la Santé, ainsi que 200 millions de Fcfa pour l’Energie; et enfin, le secteur de l’Agriculture aurait bénéficié de 160,36 millions de Fcfa.

La RCA est un pays qui, à l'échelle mondiale, est très mal loti sur plusieurs plans, et notamment ceux qui sont la base même d'une indépendance certaine. Parmi ces secteurs à franchir l'on notera: l'Education, la Santé et l'Autosuffisance alimentaire, qui sont essentiels à un début de bien être, afin de répondre aux exigences du "travail rien que le travail", le fameux "koua na koua", et ainsi pallier à bien de fléaux.

 

La rédaction

12 décembre 2011

Budget centrafricain

     Le document relatif au Projet de la Loi de Finances pour l’exercice de l’année 2012 a été déposé pour examen en commission parlementaire ce lundi 12 décembre dans l’après midi.

Le Ministre du Budget et de l'Économie, son Excellence M. Sylvain DOUTINGAI, en charge de la présentation sommaire du projet de Loi de Finances 2012, a  fait un brillant exposé sur les conditions d’exécution du budget centrafricain de l’exercice 2011 liées à la situation économique mondiale et à celle de la zone CEMAC

En ce qui concerne la situation au niveau national, certains montants annoncés dans son discours méritent une attention particulière.

La sonnette d'alarme devrait être tirer  en ce qui concerne  la répartition des montants qui ne correspond pas aux nécessités du pays.

Sur le territoire centrafricain pillulent des factions rebelles; et il n'est nullement fait mention, en tous les cas suivant le discours de la présentation sommaire du Projet de la Loi de Finances fait par le Ministre des Budgets et Finances, d'allocation relative à un invesstisement dans le secteur de  la Défense Nationale, alors que la Sécurité du pays est un gage d'Indépendance. 

Il est observé que sur les Ressources Propres de l'Etat, en matière de Dépenses relatives aux investissements, les secteurs  tels que celui de la Santé , de l'Education , de l'Energie et de l'Agriculture, bien que faisant souvent sujets de réalisations de projets de la part de nos partenaires au développement, c'est à dire de ressources extérieures à l'Etat Centrafricain, sont assez mal loti; le Budget de l'Etat devrait y être plus important .

En effet, l'on constate que même les dépenses d'Interventions dans le domaine de la consommation des Biens et Services, notamment les dépenses de consommation d'eau, d'électricité et de téléphone, sont deux fois plus importantes que celles d'Investissement dans le domaine de la santé, de l'Education, de l'Energie et de l'Agriculture réunies. 

Pour un pays comme la République Centrafricaine, conditionné à l'observation de recommandations issues d'un document de Stratégie de la Réduction de la Pauvreté ( DSRP), certains postes mériteraient d'être revu à la baisse.

.En effet, en plus de ceux décrié ci-haut, l'on constate aussi qu'une importante allocation a été alloué au secteur de l'Équipement. Mais où ont été  réellement,affecté ses équipements?

Selon le ministre du Budget et des  Finances , sur le plan national, l’environnement économique et financier en 2011 est marqué par la reprise de l’activité économique avec un taux de croissance du Produit Intérieur Brut ( PIB) réel estimé à 3,1% contre 3% en 2010.La  croissance du PIB national s’inscrirait en hausse de 1 point par rapport à la prévision de 2011 pour atteindre 4% en 2012.

Le Ministre a aussi  souligné qu'en ce qui concerne la situation des finances publiques, la République centrafricaine a poursuivi des réformes importantes en collaboration avec les partenaires au développement, et que les principaux obstacles ont été révélé lors des Assises des États Généraux des Finances Publiques de la République Centrafricaine qui se sont tenues du 08 au 10 septembre dernier.

Dans son exposé sur  les Recettes Propres, l'Etat Centrafricain aurait mobilisé pour l’année 2011, 75,94 Milliards de Fcfa résultant des recettes de  ses différentes  Administrations.

La palme d'or du meilleur élève  peut être décernée à la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects qui a réalisé 81,03 % de son objectif visé, soit 36,48 milliards de Fcfa pour un montant de 45,02 Milliards de Fcfa initialement prévu.

La Direction Générale des Impôts quant à elle, doit être considéré comme "un élève moyen", puisqu'elle  a atteint  77,05% de son objectif visé, soit 35,72 Milliards de Fcfa pour un montant de 64,24 Milliards de Fcfa initialement prévu.

La mention "passable;  peut mieux faire" reviendrait à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique avec  un pourcentage réalisé de 38,48 %, soit 3,74 Milliards de  Fcfa, pour un montant de 9,7 Milliards de Fcfa  initialement prévu.

Il est à rappeler avec insistance que ces ressources propres proviennent de l’argent du contribuable. La répartition devrait donc être fait en corrélation avec les conditions d’existence de la population !!! 

Les dépenses mentionnées par son Excellence M. le Ministre du Budget et des Finances Publiques, seraient de l’ordre d’environ 70,43 milliards de Fcfa.

Ce montant serait répartis entre  les Dépenses Courantes, de l’ordre de 50,39 Milliards de Fcfa, les dépenses d’interventions de l’ordre de 12, 58 Milliards de Fcfa ; et les dépenses d’investissement qui s’élèveraient à 2,74 Milliards de Fcfa.

Dans cette catégorie  de Dépenses Courantes d'un montant de 50,39 Milliards cité ci-haut, les dépenses effectuées pour les salaires des fonctionnaires et agents de l'Etat, s’élèveraient à 29,35 Milliards de Fcfa en fin septembre ; les dépenses courantes relatives à l’achat de Biens et Services seraient de l’ordre de 19,45 Milliards de Fcfa ; les arriérés des Biens et Services de l’exercice antérieur sont payé à hauteur de 589,1 millions de Fcfa ; ainsi que la consommation en eau, électricité, et téléphone pour un montant de 650 millions de Fcfa.

A cette catégorie de dépense courante, il faut ajouter les dépenses d’intervention de l’Etat d’un montant de 12,58 Milliards de Fcfa ayant servi principalement au paiement des pensions d’un montant de 5,35 Milliards de Fcfa ; des Bourses de 996,37 millions de Fcfa. Un transfert d’un montant de 4,28 Milliards a été effectué en faveur de l’Assemblée Nationale, la Mairie de Bangui a bénéficié de l’aide de l'Etat à hauteur de 625,65 Millions de Fcfa, et les Organismes tant nationaux qu’internationaux ont reçu une aide de l’ordre de 1,07 Milliards  de Fcfa.

La catégorie Investissement à bénéficié de 3,03 milliards de Fcfa sur les ressources propres de l'Etat, selon le Ministre du Budget, réparti comme suit :

Dans cette catégorie d'investissement ayant mobilisée les 3,03 Milliards, on note les projets relatifs à l’Equipement , qui ont bénéficié de 1,54 milliards de Fcfa, contre 218 millions de Fcfa, pour le secteur de la Santé, ainsi que 200 millions Fcfa pour l’Energie; et enfin,  le secteur de l’Agriculture aurait bénéficié de 160,36 millions de Fcfa.

D’autres investissements réalisés au cours de cet exercice dans différents secteurs non prioritaires ont atteint 627,31 millions.

A ces différentes catégories de dépenses il conviendrait d’ajouter les dettes de l'Etat s’élevant à 5,2 Milliards de Fcfa, dont les charges en ce qui concerne les frais bancaires font ressortir un montant de 544,28 millions de Fcfa , ainsi que  les agios d’un montant de 298,51 millions de Fcfa. Au sortir les dépenses relatives à la dette et ses charges afférentes  sont d’un montant de 6,04 Milliards de Fcfa

Ainsi, au vue de tous ces éléments ressortis lors du discours sommaire du Ministre du Budget et des Finances, son Excellence M Sylvain DOUTINGAÏ,   chacun appréciera la quintessence même de la répartition des fond alloués aux différents postes.

Une fois de plus on constate que les conditions d'existence du citoyen landa sont minimisées parmi les  priorités du Budget de son pays .  C'est dommage  !!!

 

Bonne lecture à tous.

 

La direction

 

12 décembre 2011

Licenciement abusif à la Brasserie MOCAF

Mocaf Mouvement de grève  des employés de la brasserie Mocaf, revendiquant l'application de la Convention Collective  suite au  licenciement abusif du  délégué de personnel.

 

La brasserie MOCAF du groupe CASTEL  , société agro-alimentaire spécialisée dans la fabrication de boisson, située à Bimbo chef lieu de l'ombella M'Poko, au sortir de la ville de Bangui, est l'unique brasserie sur toute l'étendue du territoire centrafricain.

Cette société est implantée en République Centrafricaine depuis 1953 ,et fait l'objet d'un mouvement de grève de ses employés ces jours-ci.

Ce mouvement fait suite au licenciement abusif du délégué du personnel , après un accrochage violent avec l'un des dirigeants.

Les employés ont sauté sur l'occasion pour exprimer leur ras le bol quant à la gestion des ressources humaines et de  leurs conditions de travail.

Le différend à l'origine de ce  licenciement viendrait du fait qu'un des dirigeants, certainement d'origine belge, aurait porté main sur le délégué du personnel, qui se serait défendu suite aux coups reçu de la part de son supérieur.

Mécontents, les dirigeants, majoritairement d'origine étrangères, se sont accordés pour licencier ce dernier.C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase au niveau des employés de cette société, faisant ressurgir des  revendications latentes.

A ce jour, tous le personnel observe une grève pour soutenir leur collègue et réclame en  plus, l' amélioration de leurs conditions de travail.

Toujours selon les grévistes, "...  nous ne voulons pas de l'aumône mais un salaire decent ,conséquent par rapport à notre travail et des conditions adéquates de travail, connaissant  le chiffre d'affaire de l'entreprise ...En plus de ces points soulevés il faut ajouter le problème de reclassement qui, selon la Convention Collective devrait intervenir tous les trois(3) ans, Or il n'en est rien..."

Le licenciement du délégué du personnel interviendrait juste au moment où expire sa période d'immunité de six (06) mois.

En effet, pendant cette période d'immunité, cet employé aurait brillé auprès de ses collègues pour le fait qu'il remplissait bien ses fonctions par diverses réclamations déposées au nom du personnel, aussi bien auprès  des dirigeants (ce qui agacerait ces derniers qui  "lui chercheraient la petite bête") qu'auprès de l'Inspectionn du Travail.

Or à ce jour ces diverses revendications sont restées lettres mortes, ce qui fait qu' ils se considèrent en période coloniale dans un Etat de Droit, subissant les saubressauts des dirigeants sans scrupule, ni respect de la dignité humaine. 

Il est à noter , selon nos sources, qu'en 2010, cette société agro-alimentaire spécialisée dans la fabrication de boisson  faisait déjà des recettes journalières de plus ou moins 200 000 000 (deux cent millions) de Fcfa , avec une masse salariale, donc mensuelle,  de 130 000 000 (cent trente millions) de Fcfa.

L'on a pu constater que depuis lors, cette Société à mis sur le marché d'autres produits en plus de l'augmentation du prix de ses anciennes boissons.Chercher la difficulté !!!

Ce qui interpelle l'opinion public,  c'est la condition d'application de la Convention Collective devant régir la protection du travailleur centrafricain.

Le reclassement n'est pas une aumône, c'est un droit, conséquence du dur  labeur d'un travailleur.

Dans une telle vision des choses, il serait opportun de connaître l'implication réelle de l'Inspection du Travail au côté de ses employés aux abois.

De plus, avec de telles rentrées,dont celles d'une seule journée suffirait largement à faire face à la masse salariale (d'un mois), comment peut t'on observer un mouvement social résultant de conditions de travail et de problème de reclassement dans une telle entreprise ?

Il est à espérer que les fisc doivent certainement se frotter les mains lorsque la brasserie MOCAF paie ses impôts, vue le chiffre d'affaire faramineux de cette entreprise.Il faudrait donc , oser croire à un pactole conséquent pour l'économie centrafricaine.

 Au regard de  cette solidarité au sein de cette entreprise, même si elle ne s'étend pas à toutes les catégories du personnel, néanmoins, elle relance le débat sur la relation des centrafricains avec les patrons  étrangers qui , bénéficiant de la complicité de certains cadres fonctionnaires, méprisent la population.

 

 Bonne lecture à tous

 

La rédaction

9 décembre 2011

Réunion de la 33 ème Réunion du Comité Consultatif de la CEAC

 photo2     photo4  

Du 05 au 08 décembre dans l'hémicycle de la CEAC à Bangui; s' est déroulée la 33 ème réunion du Comité Consultatif des  pays membres  de la dite comunauté.

 

Dans le cadre de la 33 ème réunion du Comité Consultatif de la CEAC,  onze Etats membres de la Comunauté Economique de l'Afrique Centrale se sont réunis à Bangui pour se pencher sur les questions relatives à l'économie et à la sécurité en l'Afrique Centrale .

Les travaux ont commencé par le rapport des experts  qui a  fait l'objet d'une réunion des Ministres  pour appréciation avant d'être déposé sur le bureau de l'Assemblé Nationale .

Il est à noter que le Secretariat du Comité est assuré depuis le mois de mai 2011, par le bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique Central ( UNOCA).

Les différents pays membres du Comité Consultatif Permanant des Nations Unies , chargés de la question de Sécurité en Afrique Central , présents à cette 33 ème réunion  sont : l'Angola, le Burundi, le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, la République Populaire du Congo, le Rwanda, Sao Tomé et Principe, et le Tchad .

Les différents représentants ont prononcé des discours à l'occasion de l'ouverture des travaux, on notait entre autre le discours du représentant de la CEAC, de celui de l'OUA, du Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique Central, du Ministre sortant du Comité Consultatif et du Ministre des Affaires Etrangères centrafricain dont  nous publions un extrait .

"... En République Centrafricaine, les rebellions Ougandaises de la LRA  et Tchadiennes du nommé BABA Ladé, relèvent de cet ordre du défi au moment où s’estompent les rebellions internes, à la faveur de l’accord de paix globale de Libreville et au processus de paix qui en découlent, ainsi que les nombreuses initiatives de réconciliation entreprises par les autorités centrafricaines et les parties concernées.

Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat apporte à ce processus un soin particulier, dans  l’occupation de notre territoire par des rebellions étrangères qui commettent les pires exactions . Il n’y a d’autres choix que de les chasser, seul ou avec l’aide de nos voisins ou des pays amis. 

Ainsi en sera-t-il toujours et partout. »  

Ce qu'il est important de retenir et qui soulage les centrafricains c'est la résolution prise à l'unanimité quant à la question portant sur la sécurité,  précisément concernant Monsieur BABA Lade, rebelle tchadien sévissant sur le territoire centrafricain depuis un certains temps en toute quiétude du fait de s'autoriser à sévire hors de sa zone de cantonnement.

Il a été décidé, lors de cette 33 ème réunion du Comité Consultatatif, une sommation à l'endroit de monsieur BABA Lade qui par ses actes, nuis au développement de la population des régions dans lesquelles il sévit.

So ténèèè!!! a interviewé l'ambassadeur NZESSIWE, dont voici un extrait : « ... Il n y’a pas de secret la  dessus l’Afrique Centrale vient de prendre une position nette et claire sur la  question de BABA Lade, et  c’est une chose qui nous parait fondamentale.

Il y a un message très claire  qui émane de cette réunion sur ce type de comportement dans notre Sous- Région . 

Pour le moment nous sommes au  plan diplomatique, il s’agit d’envoyer un message à ce Monsieur, BABA Lade bien entendu , ainsi qu’à tous ceux qui sont tentés par ce type d’aventure funeste qui ne concours pas à faire avancer notre Sous- Région.

Nous avons pendant dix ans souffert des atrocités du génocide au Ruwanda, de la guerre civile dans certains pays membres; aujourd’hui, tous les pays aspirent à la paix. Aucun Etat membre du Comité Consultatif, n’accepte ce type de comportement, parce que tous les Etats membres du Comité Consultatif, c’est-à-dire la CEAC, veulent que la paix s’installe dans chacun des pays et qu’enfin l’on s’occupe des questions cruciales de développement, de lutte contre la pauvreté. 

C’est la satisfaction importante  que nous avons au sortir de cette discussion. 

Bien entendu, il y’a les questions classiques qui sont étudiées dans le Comité Consultatif :  la question des armes légères sur laquelle nous avons fait le point ; du statut de ratification de la Convention de Kinshassa et, là-dessus, nous avons annoncés que le Gouvernement a adopté la Convention de Kinshassa et, l'a déposée sur le bureau de l’Assemblée Nationale au fin de sa ratification. Cette Convention va régir la lutte commune des Etats membres contre la circulation illicite des armes légères en Afrique Centrale. »

 

La population centrafricaine toute entière est fatiguée des agissements des rebelles sur le territoire. Plusieures tentatives de solutions ont été observé sans succès.

Il est espéré que suite au sommet Tripartite de mai dernier,  regroupant le Tchad, le Soudan et le Centrafrique, cette sommation des pays de la CEAC sera plus éfficace, afin que l'on puisse respirer et avoir envie  de circuler dans l'arrière pays.

 

 

La rédaction

  

6 décembre 2011

A QUI PROFITE LES AGISSEMENTS DES ENFANTS BOZIZE

 Situation du village BOUTILI au PK 55 route de Boali

Un véhicule, marque Peugeot, immatriculée DA 580 UA appartenant au neveu du Président François BOZIZE, le Ministre des Finances Sylvain NDOUTINGAÏ, au volant duquel se trouvait son chauffeur dans une conduite en excès de vitesse comme souvent constaté en Centrafrique malgré l’étroitesse des routes, a heurté un conducteur de taxi moto avec son passager, sur la route de Boali, au PK 55, précisément au village Boutilli.

La violence de la collision a nécessité le transfert du passager accidenté au service des soins intensifs de l’hôpital de l’Amitié dans un premier temps.

Vu la gravité du cas, ce dernier a été admis à l’hôpital Communautaire où il décédera par suite de ses blessures, après cinq(5) heures de tracasseries hospitalières.

A la suite de ce tragique évènement, un sentiment de colère a envahi la population du dit village, qui se sent méprisée et non  soutenue dans une telle situation. C’est ce qui a conduit au soulèvement de certains membres de la famille rejoint par solidarité; de quelques habitants du village, qui se sont identifiés à la famille éprouvée.

L’on a pu assister à des manifestations, allant au désir de brûler le véhicule à l’origine du drame, et qui était encore immobilisé sur les lieux de l’accident.

Très vite le soulèvement, considéré comme trouble à l’ordre public et créant un climat d’insécurité, à nécessité l'intervention des  forces de la Gendarmerie Nationale .

L’autorité en charge de mener les opérations ne sera  nul autre que le Capitaine de Gendarmerie, Rodrigue BOZIZE, fils du Président en exercice et en l’occurrence, cousin du propriétaire du véhicule à l’origine du mécontentement.

Mauvais choix dans la désignation du représentant des forces de l'ordre !

Ce Capitaine procédera , par des méthodes peu orthodoxes, à l’arrestation arbitraire de onze (11) habitants de la localité dont le chef du village, puisque voulant prêcher le faux pour connaître le vrai, selon ce Capitaine.

« Les habitants du village ont décidé de faire justice eux-mêmes, c’est pourquoi je les ai arrêté afin de chercher les auteurs et de les traduire en justice." a confié  Rodrigue BOZIZE.

Selon les habitants, le chef du village se trouvait à la place mortuaire et n’avait pas participé au mouvement.

Et quand bien même, si ce chef aurait voulu s’interposer au mouvement de contestation, de quel moyens dispose t’il pour cela ?

Le Capitaine, cousin du propriétaire du véhicule, ne parle pas d’implication directe du chef de village, alors pourquoi ce mépris à l’égard de l’autorité locale ?

Il est de coutume que la réaction de la population lors d’un accident est plus virulente et instantanée que dans le cas présent, en ce sens que souvent le chauffeur à l’origine des faits peut lui aussi se retrouver dans la même situation que celui qu'il a heurté. Or nul n’est le cas ici, puisque c’est seulement après le décès survenu à l’hôpital que le mouvement de soulèvement est intervenu.

Alors pourquoi les propriétaires du véhicule n’ont ils pas cherché à anticiper sur  cette situation, en se rapprochant de la famille éprouvée ?

Et le Chauffeur du véhicule, où se trouve t’il en ce moment ? Lui aussi est il incarcéré ? 

Pour un véhicule sur lequel les manifestants voulaient faire passer leur colère, il n’y’ avait pas péril en la demeure à Boutili, c’est plutôt  le cas  dans les zones où sévit BABA LADE et autres, c'est à dire, là où nos  troupes sont impuissantes.

En effet, les agissements des véritable rebelles déstabilisent le tissu économique, social et sécuritaire de ce pays .

La présence d’un fils du président sur les fronts contre de tels rebelles  contribuerait à redorer le blason du président, et celui de notre armée.

L'attitude de Rodrigue BOZIZE fait preuve d' une grosse erreur de communication de la part de la famille présidentielle, ; où sont les Conseillers en communication de  la Présidence et du Parti KNK ?

Un véritable Conseiller en Communication a pour mission de protéger l'image du Président en veillant aussi bien sur le Président de la République que sur son entourage ,afin d'éviter de tels agissements, nuisibles à l'appréciation du Président par la population.

Que les Conseillers en Communication aussi bien du Parti KNK , que celui de la Présidence de la République, cessent de s'en prendre à la population par des déclarations hautaines et provocantes, qui ne font qu'envenimer et altérer cette relation populaire, primordiale à notre Président.

Il faut arrêter l’hémorragie,trop c’est trop.

Les proches de BOZIZE doivent savoir que la plupart des Ministres , par leurs agissements irresponsables, se charge déjà de ternir l'image des dirigeants de la République Centrafricaine, ce qui est systématiquement imputé au  Chef de l'Etat, quoi qu'il ait fait.

Il est impératif que ces proches et particulièrement les enfants BOZIZE ne fassent  pas comme ces membres du gouvernement, mais contribuent par leurs actions, à améliorer l'appréciation du Président de la République en se faisant remarquer  par exemple, dans des  milieux tels que le milieu  associatif où la proximité avec la population est meilleur et où l'on  en sort grandit.

Lors de l'avènement de François BOZIZE à la majistrature suprême de l'Etat, il est rentré dans les annales et par conséquent  ses enfant sont automatiquement devenu la famille présidentielle.

Et cela, même le FARE qui conteste la légitimité de tout  dans ce pays, notamment le résultat des élections , ne pourra rien y changer.C'est un acquis; ils n'ont rien à prouver donc que ceux- ci se calment un peu et qu'ils adoptent la posture digne de leur rang !

Bonne lecture à tous !

 

 

La rédaction

29 novembre 2011

Le défilé du 1er décembre aura t'il lieu ?

           &       Après que le FARE  , Front pour  l’Annulation et la Reprise des Elections en République  Centrafricaine ,ait appellé ses adhérents à boycotter les festivités relatives à la célébration de la journée du 1er décembre au motif que les autorités chargées de l’organisation de ces festivités ne sont pas légitimes, voilà que  l’USTC , Union Syndicale des Travailleurs de Centrafrique, par décision prise au cours d’une réunion étendue aussi bien  aux  fonctionnaires qu’aux travailleurs du secteur privé  et para-public ; réunion  tenue à la bourse du travail à Sica I, vient noircir ce tableau en appelant les travailleurs centrafricains à ne pas défiler ce jour.

Jusque là il n’y’ à pas d’entraînement de ces entités par rapport aux festivités.

Il est de coutume en Centrafrique de festoyer les jours de fêtes, notamment les jours commémorant des évènements de cette envergure.

La crise économique étant mondiale, les dirigeants de ce pays pourraient ils à l’heure actuelle l' évoquée pour justifier cette  situation ? ne  devrait on pas voir du côté   de l'éternelle mauvaise gestion des deniers publics?

En tout cas là où le bas blesse, c’est que ce sont toujours les mêmes qui paient.

Tant que le centrafricain ne cessera pas de se laisser mener par le bout du nez, les choses ne changeront pas.

De toute évidence, à l’approche des fêtes, les salaires seront payés afin de calmer ces agitations, et le citoyen ira se pavaner sur la mythique avenue des martyrs, juste par envie de festoyer et démontrer ses signes ostentatoires de « pseudo richesse », oubliant les réalités quotidiennes.

Est-ce possible que de nos jours, l’on soit amener à faire des mouvements sociaux rien que pour  la «  politique immédiate du ventre ? »

La rédaction 

15 octobre 2011

Qui veut la peau d' Elie OUEFIO ?

Un grand remous se prépare dans le milieu KNK. L’ancien Ministre de l’Administration du Territoire , M. Elie OUEFIO s’était vu confier la responsabilité du Secrétariat Général de la Présidence de la République le 21 Avril 2011, quelques temps après que lui ait été confié celui du parti au pouvoir, le KNK du président Bozzize, en août 2009. Il sera donc aussi bien Secrétaire Général de la Présidence et que du parti KNK.

Selon nos sources, celui qui a occupé une place importante par sa contribution (en tant que Responsable de son parti) à la réélection du Président du KNK,  serait depuis le 09 Octobre 2011, démis des ses fonctions aussi bien à la direction de son parti qu'au Secrétariat Général de la Présidence, selon un décret signé à cette date et qui sera promulgué ultérieurement.

Les raisons invoquées, toujours selon nos sources relèveraient , pour le Secrétariat  Général de la Présidence, d'une divulgation d’un secret d’Etat, et pour le Parti KNK, d’un mécontentement au sein d’un groupuscule d’ « ethniquement  proches» du président François BOZIZE. La raison invoquée par ce groupuscule se rapporterait à la dilapidation des moyens financiers mis à la disposition du parti pour la période électorale.

Ainsi, M. Elie OUEFIO  serait objet d’un double limogeage ?  Tiens, tiens !!!

Nous savons que Bangui est une ville de rumeur, mais ne dit on pas « qu'il n’y à pas de fumée sans feu . Qui vivra verra !!!

 

La rédaction

 

4 juillet 2011

La RCA frôle l'incident diplomatique

   Le Ministre de la Défense Nationale, le Colonel Jean Francis BOZIZE, vient d'éviter   in extremis un incident diplomatique entre la France et la République Centrafricaine.

Les multiples rebéllions qui pillulent  le territoire centrafricain sont déjà un lourd tribut pour ce peuple qui croupie sous la famine et les problèmes sociaux.il ne serait pas nécessaite d' attiser la foudre d'un pays ami comme la France ,auquelle l'on s'identifie, puisque ancien pays colonisateur.

Que ceux là même qui sont censés nous protéger ne suscitent pas les véléhités avec de telles puissance aussi bien économique , politique que stratégique.

Les faits qui ont failli attisés la foudre de la France sur le Centrafrique relèvent d'une banalité résultant des agissements du Capitaine Eugène NGAÏKOISSET,qui heureusement a pu être maintriser par le Ministre de la Défense Nationale.

C'est la raison pour laquelle ce capitaine a été rétrogradé au rang de Sous Lieutenant, sur instruction du Ministre de la Défense Nationale pour avoir « porté gravement atteinte au renom de l’armée",et se  trouve en ce moment en garde à vue au Camp de Roux, selon des sources proches de l’intéressé.

Les faits justifiants cette décision font suite à un accident de la route impliquant des ressortissants français, précisément des éléments de l’armée française et des nationaux, simples citoyens landa.

Lors de la collision, un des expatriés français aurait eu une fracture de la clavicule.

Les autorités ont été contacté pour le constat d’usage ; mais comme il est de coutume que lorsque un tel évènement implique des expatriés, ce ne sont plus les simples agents de forces de l’ordre qui interviennent, mais les gros bras ; sinon un capitaine à mieux à faire que de se retrouver en fonction sur la route pour un constat !!! il n'y'avait pas mort d'homme.

Voilà comment , selon les faits qui nous ont été reportés, nous justifions la présence de ce haut gradé lors de ce constat d’accident. Franchement, un capitaine pour un constat banal d’accident de la route !

Pour des raisons jusqu’à ce jour non expliquées, l’ex- capitaine ,viendra violanter la clavicule accidentée selon certains, giflé l’élément de l’armée française ayant la fracture, selon d’autres.

So ténèèè !!!, reste à la disposition de l’intéressé pour sa version, au cas où il estimerait devoir apporter la lumière sur le traitement de cette situation.

A bon entendeur !!! 

 

La rédaction

20 juin 2011

Le RDC et le MLPC en colère

         Après que le RDC ait désavoué son candidat malheureux aux dernières élections législatives dans le 6ème arrondissement de la ville de Bangui , en la personne de M.  Pascal KOYAMENE , promu Ministre de l’Urbanisme, c’est au tour de M.Jean Michel  MANDABA  de se voir traduit devant la barre de son parti le MLPC qui se sent trahit  pour sa promotion à la tête du Ministère de la santé.

Selon le Responsable du MLPC, M. Martin ZIGUELE, candidat malheureux à la présidentielle du 23 janvier dernier , dont le parti avait appelé au boycotte des résultats des élections aussi bien présidentielle que législatives et qui est aussi membre du FARE, «  la rigueur commence au parti et s’impose au parti… »

Le FARE, Front pour l’Annulation  et la Reprise des Élections,  décrit  l'attitude de ces deux personnalités de "débauche politique" et  souhaite  les rencontrer.

Ce qui interpelle c’est la question de la légitimité de cette organisation, le FARE,  à pouvoir auditionner ou même sanctionner les deux récalcitrants ?

Est-ce qu'en créant le FARE, les partis signataires ont-ils convenu du transfère de la gestion de leurs problèmes internes à cette nouvelle organisation ?

Toute fois il est à noter que les deux partis, dits de l’opposition radicale au régime en place, même s’ils décrient tous deux l’entrée de leurs membres influents dans le gouvernement TOUADERA  III , dont ils contestent la légitimité; et bien qu'ils aient la même motivation en ce qui concerne leur position, n’ont pas pris la même décision.

Pour le MLPC de Martin ZIGUELE, la sanction encourue par M. Jean Michel Mandaba , membre du bureau politique de ce parti, est dure et radicale puisqu'il est objet de radiation du parti.

Le MLPC ferme donc par cette décision, la porte à leur ancien membre.

En revanche pour M. Pascal KOYAMENE, qui lui aussi est un membre du bureau politique de son parti le RDC, l’on constate que la sanction est plus souple, puisqu'il est seulement question d’une suspension d’activité, invoqué par l’article 32.6 du règlement Intérieur du parti.

La porte du RDC  reste donc grande ouverte au « frère Pascal KOYAMENE » qui peut revenir quant il le souhaitera .

M. MANDABA Jean Michel peut toute fois se consoler,  puisque son parti le MLPC vient de réhabiliter à titre posthume, M. Ange Félix PATASSE, donc rien n’est perdu. Il faudra espérer que si réhabilitation il devait y'avoir dans le cas MANDABA, qu ’elle ne soit pas dans les mêmes conditions que pour le regretté ancien Président de la République.


   Bonne lecture à tous !

 

 

La rédaction

 

7 juin 2011

Préparatifs de la Table Ronde de Bruxelles 2011

Les préparatifs de la Table Ronde de Bruxelles en Belgique pour les 16 et 17 Juin 2011 vont bon train et mobilisent les responsables aussi bien internes ,à savoir les membres du gouvernement et des systèmes des Nations Unis en Centrafrique, qu’externes, notamment les représentants consulaires et les invités venus spécialement de Bruxelles (Belgique) à cet effet.

Le 06 juin , le Ministre d’Etat au Plan à l’Economie M. Sylvain MALIKO lors d’une conférence de presse ,a réuni ses collègues du gouvernement dont le Ministre de l’Agriculture, M. Fidèle GOUANDJIKA, celui du commerce et de l’Industrie Mme Marlyne Mouliom ROOSALEM, celui du Développement du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Sylvie Annick MAZOUNGOU .On comptait entre autre la présence des Ministres Délégués à la Présidence Chargé du Désarmement, le Général d’Armée Xavier Sylvestre YANGOGO, et celui des Mines, M. Obed NAMSIO.

Cette réunion a vu la participation effective des partenaires des Nations Unies en Centrafrique .

Elle répond à l’exigence de satisfaire les préoccupation des différents responsables tant du gouvernement que du système des Nations Unies en Centrafrique ; dans l’optique de défendre par ceux-ci les réalisations accomplies justifiant les besoins au niveau de leur département ou agence respectifs, quant à la réalité de la vie de la population ainsi qu'à l’adéquation aux exigences des donateurs. La finalité est d’atteindre les OMD.

Les responsables externes, dont l’ambassade de France en Centrafrique, représentant l’Union Européenne, ont pour leur part, abrité les séances de travail relatives à la conception des éléments devant compléter le DSRP.

Selon le Ministère du Plan et de l'Économie, dans le cadre préparatoire, une mission précurseur venue spécialement de Bruxelles afin d’élargir l’équipe de réflexion au niveau de l’ambassade de France en Centrafrique, contribue à peaufiner au mieux les éléments du dossier DRSP.

Cette initiative, d’un document résultant d’une large concertation, répond à l’optique de crédibilité lors de la présentation du DSRP II à Bruxelles les 16 et 17 juin prochain.

 

La rédaction

11 mai 2011

Don de L'UNFPA à l'Association des Sages Femmes de Centrafrique (ASFIACA)

  L’UNFPA a fait un don de 50 kits d'urgence à l'Association des Sages Femmes et Infirmiers Accoucheurs de Centrafrique.

Ce don remis à la présidente de ladite association, Mme Onambélé Suzanne, fait suite à une requête formulée l’an dernier  lors de la  célébration de la 14ème journée internationale de la Sage Femme à Bangui célébrée le 10 mai 2010.
Ces kits sont destinés aux femmes nécessiteuses.

Profitant de la présence du Ministre de tutelle, Mr Jean-Michel MANDABA, lors de la célébration de cette journée la présidente  a tenue à rappeler l'insuffisance d'effectif des sages femmes qui ne répond pas aux exigences de l'OMS.Ce sous effectif ajouté au manque de moyens adéquats et suffisants sont des handicaps au bon déroulement de l'exercice de cette noble tâche qui leur est dévolue.

Afin de réduire la mortalité maternelle et néonatale, il est important de respecter ces normes afin que " la mère ne trouve plus la mort en donnant la vie".

La présidente de cette association, Mme ONAMBELE Suzanne a saisi aussi cette occasion pour interpeller ses collègues sages femmes et infirmiers accoucheurs sur l'importance d'apporter  « des soins obstétricaux efficaces, avec douceur, amour et compétence afin de réduire les décès maternels et néonataux ».

Le déroulement de cette journée a permis au professeur SEPOU Abdoulaye  , qui est un des rares Gynécologue Obstétricien centrafricain, de s'exprimer sur  le thème de l'engagement  vocationnel, afin d'éveiller les consciences endormies sur l’importance de l’éthique, et de la déontologie .

Cet engagement doit guider  l'exercice de la fonction d’une sage femme ou d'un infirmier accoucheur, ayant la responsabilité de la vie de deux êtres ( vivant et à naître). Ils doivent scrupuleusement l'avoir à l’esprit dans l’exercice de leur fonction parce qu'ils sont les artisans de la lutte contre la mortalité maternelle.

Il a insisté sur « Les véhémences insolentes à l’endroit des femmes "en travail" qui ont  laissés la place au 
raquette  devenu quasi-systématique au vu et au su de tout le monde, de nombreuses sages femmes laissent mourir des femmes   par manque de moyens  financiers de ces dernières  », a-t-il ajouté.

Ce don de cinquante (50) kits d'urgences  fait par le FNUAP arrive à point nommé pour les femmes en difficulté financière qui accoucheront à l'hôpital communautaire de Bangui .

Et celles des provinces?

L'UNFPA doit savoir que les centrafricains ont encore les yeux tournés vers cette institution pour un autre don de kits qui sont insuffisant pour la population.

Les doléances de cette association devraient interpeller le Ministre de la Santé ainsi que le gouvernement tout entier sur sa politique d'encouragement des associations et ONG de la diaspora.

Les femmes souffrent au moment de l'accouchement y laissant souvent leur vie.

C'est bien beau de présider les séminaires sur la protection de la femme qui accouche, mais ce serait mieux d'accompagner les associations centrafricaines de l'étranger dans l'acheminemant de matériels dans différents domaines :de la santé, de l'agriculture, du social, etc...

 

 

La rédaction

5 mai 2011

Sommet Tripartite

  Une délégation centrafricaine ,forte de 9 personnalités, conduite par le Ministre de l’Administration du Territoire centrafricain , le Révérend Pasteur Josué Binoua, a pris part au sommet tripartite Tchad, Centrafrique et Soudan du 23 au 24 mai 2011 à Karthoum au Soudan.

Ce sommet a vu la présence de trois Présidents  dont :Idriss Deby du Tchad, François Bozize du Centrafrique et Omar Al- Bachir du Soudan .

Lors de ce sommet il a été débattu les points  relatifs à  la diplomatie, à l’économie et à la sécurité frontalière des trois pays représentés.

Selon le chef de la délégation  centrafricaine, le Ministre Josué BInoua, en ce qui concerne la politique diplomatique, les Hautes autorités des pays participants ont convenu  de la consolidation d'une coopération sud-sud, afin de pallier aux problèmes tenant à l'amélioration de leur relation.

Pour ce qui est du point sécuritaire, il a été convenu de la mise en place d’une patrouille mixte constituée de troupes provenant des pays signataires afin d' apporter plus d'éfficacité dans les actions à mener  face aux exactions commisent par les troupes rebelles  armées se cantonnant dans les régions frontalières communes à  ces pays.

Il a été décidé de la mise en place d'une armée mixte composée de 240 hommes déployés à la frontière de ces trois Etats ; répartis dans les zones suivantes :

En République Centrafricaine, la troupe sera postée dans la ville de Birao, précisément dans le village Boromata ( Préfecture de la  Vakaga). Cette zone du pays est principalement envahi par les troupes rebelles de la CPJP d'Abdoulaye Hissene

Au Tchad ; cette présence militaire sera  effective dans la Région de Tissi.

Pour ce qui est du  Soudan la patrouille se basera dans la Région d' Hamdafok.

On retiendra  lors de ce sommet que la première troupe, sera dirigé  par un officier soudanais et que le  déploiement s'effectuera  dans une quinzaine de jours à compter de la date de  signature de cet accord.

 

 

La Rédaction

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